LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

mercredi, octobre 30, 2013

USA : un tapis arménien, otage de la Maison-Blanche

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’histoire n’est pas banale. 1925 : un tapis tissé par des orphelins arméniens dans les années 1920 est officiellement offert à la Maison Blanche, en remerciement de l’aide apportée par l’organisation humanitaire américaine Near East Relief à 100 000 enfants, rescapés du génocide perpétré par la Turquie à l’encontre de ses citoyens arméniens. Ce tapis, fruit d’un travail complexe et minutieux, devait être exposé le 16 décembre prochain dans le cadre d’un événement à l’Institut Smithsonian, au cours duquel allait être lancé le livre de Hagop Martin Deranian Le président Calvin Coolidge et le tapis orphelin arménien. Mais c’était sans compter sur la Maison Blanche qui refuse de prêter le « tapis orphelin », sans fournir d’explications. Est-ce un nouvel avatar des sempiternelles pressions émanant du gouvernement turc pour empêcher toute référence à ce génocide que la Turquie continue à nier ? C’est ce que pensent les organisateurs de cet événement qui a été annulé « sur ordre ». Pour notre part, nous nous interrogeons : le tapis ayant été vu à la Maison Blanche pour la dernière fois sous la présidence de Bill Clinton, n’aurait-il pas été tout simplement détruit pour complaire à Ankara ? Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais, paru sur le site du Washington Post le 22 octobre 2013.

Photo : Library of Congress Prints and Photographs Division Washington – Photo mise à disposition par Missak Kelechian (voir pdf en téléchargement).

Washington Post

Le ‘tapis orphelin’ arménien est entreposé à la Maison Blanche, aussi invisible que le génocide est négligé

De Philip Kennicott, publié le 22 octobre 2013 - philip.kennicott@washpost.com

Le tapis a été tissé par des orphelins dans les années 1920 et a été officiellement offert à la Maison Blanche en 1925. Une photographie montre le président Calvin Coolidge se tenant sur le tapis qui n’est pas simplement le fruit d’un effort de ces jeunes, car c’est un travail complexe et très minutieux, qui aurait même sa place dans les plus grandes salles de cérémonie.

Si vous savez déchiffrer les motifs d’un tapis, les plantes et les animaux représentés sur le tapis peuvent représenter le jardin d’Éden, qui est aussi éloigné que possible des origines du tapis, tissé lors des terribles événements de 1915, lorsque l’Empire ottoman sénescent et s’effondrant a entamé sa campagne meurtrière contre sa population arménienne. Entre 1 million et 1,5 million de personnes ont été tuées ou sont mortes de faim, et d’autres ont été arrachées à leurs foyers, dans ce que l’on a appelé le premier génocide systématique de l’époque moderne, qui a fait d’innombrables orphelins, dont plus de 100 000 enfants que l’association américaine Near East Relief a aidés. Elle a contribué à réinstaller et à protéger les jeunes filles qui ont tissé le « tapis orphelin ». Il a été fait dans la ville de Ghazir, située aujourd’hui au Liban, en remerciement de l’aide apportée par les États-Unis pendant le génocide.

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USA : un tapis arménien, otage de la Maison-Blanche 

Génocide arménien : une bonne cause pour les Juifs américains

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Les Arméniens américains ne devraient pas être les seuls à se sentir bouleversés. Les Juifs américains devraient s’insurger aussi. Non seulement à cause de la compassion que les victimes de génocide ressentent instinctivement les unes envers les autres, mais également parce que si la Maison Blanche peut permettre à des considérations politiques de l’emporter sur la reconnaissance du génocide arménien, le danger existe que la commémoration du génocide juif puisse un jour subir un sort semblable. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais, paru sur le site JNS le 27 octobre 2013. JNS.org [Jewish News Service] couvre pour le monde anglo-saxon, les nouvelles du monde juif et d’Israël.



Photo : Near East Relief – Photo mise à disposition par Missak Kelechian (voir pdf en téléchargement).

La liberté du tapis du génocide arménien, une bonne cause pour les Juifs américains

De Rafael Medoff/JNS.org
27 octobre 2013

Quatre-vingt-dix-neuf ans après le génocide des Arméniens commis par les Turcs, l’un des symboles les plus poignants de la souffrance arménienne est retenu en otage – par la Maison Blanche.

Le prisonnier est un tapis de 5,5 mètres de long. Il a été tissé par quatre cents orphelines arméniennes, vivant en exil au Liban, en geste de remerciement pour l’aide apportée par l’Amérique aux survivants du génocide. En 1925, elles ont envoyé le tapis au président américain Calvin Coolidge, qui avait promis qu’il aurait « une place d’honneur à la Maison Blanche, où il serait le symbole quotidien de la bienveillance sur terre. »

Malheureusement, en lieu et place, le tapis est devenu le symbole de la politique indécente du génocide. Un dentiste arméno-américain, Hagop Martin Deranian, a récemment écrit un livre intitulé Le président Calvin Coolidge et le tapis arménien orphelin et l’Institut Smithsonian avait prévu un événement sur le livre du Dr Dernanian, le 16 décembre. Mais lorsque le Smithsonian a demandé à la Maison Blanche de lui prêter le tapis pour cette occasion, sa demande a été refusée.

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Génocide arménien : une bonne cause pour les Juifs américains 

mercredi, octobre 23, 2013

Azerbaïdjan : Rapport sur les violations de la liberté d’expression - I

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Ce rapport porte sur les violations de la liberté d’expression à la veille de l’élection présidentielle en Azerbaïdjan. Il se base sur des recherches menées sur le terrain entre les 16 et 21 septembre 2013 à Bakou. En 2012, des groupes de la société civile, internationaux et nationaux, ont dénoncé des tentatives menées par le gouvernement azéri, visant à faire taire les voix critiques au moyen de fausses accusations, d’interdiction de manifestations et de chantage. En 2013, le gouvernement a introduit une nouvelle série de lois répressives, a entravé les médias et procédé à des arrestations de journalistes, de militants politiques et de défenseurs des droits de l’homme. » Notons « que l’Azerbaïdjan doit assurer la présidence de la Commission des Ministres du Conseil de l’Europe en 2014, alors qu’il ne respecte pas ses obligations envers la Convention européenne des droits humains ». Le Collectif VAN vous propose la première partie de la traduction du rapport d’octobre 2013 d’Index, paru sur le site Xindex. Edifiant !

Xindex

Photo par Abbas Atilay

Emprisonner la libre expression : l’Azerbaïdjan fait taire les voix critiques

Intimidation, violence et répression des médias – la libre expression en Azerbaïdjan est assiégée. La situation du pays en matière de libre expression a subi une nette détérioration lors de la période qui a précédé les élections présidentielles.
Par Index on Censorship

Comme prévu, le président autocratique de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a été élu le 9 octobre pour un troisième mandat.

Ce rapport porte sur les violations de la liberté d’expression à la veille de l’élection présidentielle en Azerbaïdjan. Il se base sur des recherches menées sur le terrain entre les 16 et 21 septembre 2013 à Bakou. En 2012, des groupes de la société civile, internationaux et nationaux, ont dénoncé des tentatives menées par le gouvernement azéri, visant à faire taire les voix critiques au moyen de fausses accusations, d’interdiction de manifestations et de chantage. En 2013, le gouvernement a introduit une nouvelle série de lois répressives, a entravé les médias et procédé à des arrestations de journalistes, de militants politiques et de défenseurs des droits de l’homme.

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Azerbaïdjan : Rapport sur les violations de la liberté d’expression - I
 

lundi, octobre 21, 2013

Turquie : un journaliste turc révèle ses origines arméniennes

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ahmet Abakay, Président de l’Association des Journalistes Contemporains de Turquie, a découvert un lourd secret sur le lit de mort de sa mère Hoşana : elle lui a révélé avant de mourir être Arménienne. Dans son livre « Dernier mot de Hoşana », il raconte ce récit bouleversant et son propre cheminement. Le journaliste a fait face à des réactions négatives émanant de son entourage proche. Sa mère l’avait averti : « Ne raconte jamais à tes enfants, tes frères et sœurs, que je suis Arménienne avant que je ne sois morte. » « Les enfants de mon propre oncle m’ont appelé et m’ont dit : « Enlève le mot ‘Arménien’. Tu ne peux pas présenter notre tante en tant qu’Arménienne. On fera retirer ton livre. » « Si mes proches disent cela encore aujourd’hui, il est tout à fait normal que Hoşana ait eu peur pendant tant d’années. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc, paru dans le journal Radikal, le 7 octobre 2013.



Radikal

La réaction des proches au livre d’Abakay : « Tu ne peux pas présenter notre tante en tant qu’Arménienne ».

07 octobre 2013

Ahmet Abakay raconte l’histoire de sa mère Hoşana qui a révélé qu’elle était Arménienne sur son lit de mort à l’âge de 82 ans. Il a affirmé que même ses proches avaient réagi parce qu’il avait écrit qu’il était Arménien.

L’auteur-journaliste Ahmet Abakay a raconté dans le livre « Dernier mot de Hoşana » l’histoire de sa mère Hoşana qui a révélé qu’elle était Arménienne sur son lit de mort à l’âge de 82 ans. Abakay a déclaré qu’il avait subi des menaces du type « Tu ne peux pas traiter ma tante d’Arménienne. Je ferai retirer ton livre. »

Abakay, après avoir déclaré que même son proche entourage avait réagi au fait qu’il avait écrit que sa mère était Arménienne, a affirmé : « Si mes proches disent cela encore aujourd’hui, il est tout à fait normal que Hoşama ait eu peur pendant tant d’années. »

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Turquie : un journaliste turc révèle ses origines arméniennes 

lundi, octobre 14, 2013

Suisse/Turquie et les relations turco-arméniennes

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ahmet Davutoğlu, le ministre turc des Affaires étrangères, s’est rendu en Suisse le 10 octobre 2013 afin de développer les relations turco-suisses. Lors de sa visite - qui intervient à la date anniversaire des protocoles arméno-turcs signés le 10 octobre 2009 à Zurich - des questions lui ont été posées à propos des relations turco-arméniennes. Davutoğlu a déclaré : « Nous donnons de l’importance à la normalisation des relations entre la Turquie et l’Arménie. Mais pour que ceci soit vraiment établi, il faut que les problèmes de la Transcaucasie soient résolus, principalement le problème du Karabagh entre l'Arménie et l’Azerbaïdjan. Il faut que l'occupation des terres d’Azerbaïdjan prenne fin. » Comme à l’accoutumée, la diplomatie turque vole au secours de son allié azerbaïdjanais et rattache l’amélioration des relations arméno-turques à la résolution du conflit du Karabagh. Rappelons que si l’armée arménienne a été obligée d’occuper des territoires azéris autour de l’enclave du Karabagh, cela est dû au fait que la population arménienne du Karabagh subissait un feu continu et meurtrier, émanant de l’Azerbaïdjan voisin. Les territoires pris sur l’assaillant représentent donc une ceinture de sécurité vitale pour les Arméniens du Karabagh. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’extrait d’un article paru en turc, sur le site cafesiyaset.com, le 10 octobre 2013.

Cafesiyaset.com

La déclaration de Davutoğlu sur les relations turco-arméniennes

10 octobre 2013

Extraits

Ahmet Davutoğlu, le ministre turc des Affaires étrangères, a déclaré à propos des relations entre la Turquie et l’Arménie : « Maintenant, nous essayons d’avancer et de les développer avec de nouvelles pensées et quelques idées créatives. Nous allons augmenter nos travaux dans les années à venir. »

Les relations entre la Turquie et l’Arménie

La signature des protocoles entre la Turquie et l’Arménie a été rappelée à l’occasion de son 4e anniversaire. A la question concernant les avancées sur ce sujet, Davutoğlu a affirmé :

« Nous donnons de l’importance à la normalisation des relations entre la Turquie et l’Arménie. Mais pour que ceci soit vraiment établi, il faut que les problèmes de la Transcaucasie soient résolus, principalement le problème du Karabagh entre l'Arménie et l’Azerbaïdjan. Il faut que l'occupation des terres d’Azerbaïdjan prenne fin. C’est pourquoi, nous sommes reconnaissants pour les efforts sincères de la Suisse. Nous aussi, il y a 4 ans, ici, nous avons fait de sérieux efforts afin que ce protocole [Nota CVAN : signé le 10 octobre 2009] soit mis en œuvre avec succès. Bien sûr, ces sujets sont toujours d’actualité. Mais, en raison de la décision prise par la Cour Constitutionnelle d’Arménie[1] et puis de la tension parue dans la région, nous n’avons pas eu l’occasion de l’appliquer.

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Suisse/Turquie et les relations turco-arméniennes

jeudi, octobre 10, 2013

Aristote, la bête noire de la justice turque

Huffingtonpost.fr

Publication: 07/10/2013 20h23

Séta Papazian
Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Fin septembre, le Premier ministre turc Ragip Tayyip Erdogan a dévoilé son fameux "paquet de réformes démocratiques" tant attendu. Au final, rien de plus que les effets d'annonces chers à la diplomatie "néo-ottomane". Pour les 7000 prisonniers politiques de Turquie, la déception est vive: pas de libération en vue. Tandis que les observateurs font mine de se satisfaire des vraies-fausses "avancées" de la "démocrature" turque, il n'est pas inutile de rappeler qu'un procès politique ubuesque se déroule depuis des mois à 67 km d'Istanbul.

L'audience actuelle, en cours depuis le 1er octobre, s'achèvera le 10 au soir. Les nombreux intellectuels turcs et kurdes -dont les collaborateurs de Ragip Zarakolu- qui se morfondent en détention préventive depuis deux ans sous l'accusation de "terrorisme", aspirent à leur libération conditionnelle. Et à un acquittement amplement justifié. Problème: donner une conférence sur Aristote semble être un crime en Turquie...

Ce procès-fleuve, digne de ceux que l'Europe dénonçait à l'époque stalinienne, voit défiler dans le box qui peut contenir 180 accusés, des centaines de prévenus, arrêtés arbitrairement entre 2009 et 2011 dans le cadre des Opérations KCK [Union des communautés du Kurdistan]. Lors de l'audience qui s'est déroulée du 9 au 20 septembre dernier dans l'immense complexe pénitencier de Silivri, 205 militants et défenseurs des droits de l'homme étaient "jugés", dont seulement 108 comparaissaient libres.


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Aristote, la bête noire de la justice turque 

lundi, octobre 07, 2013

Turquie: L'histoire de l'économie turque et les biens arméniens

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les livres dédiés à l’histoire de l’économie de la Turquie, pourtant écrits par des universitaires réputés, font l'impasse sur l’importance économique considérable que la spoliation des biens des Arméniens, consécutive au génocide de 1915, a apporté à la construction de l'État moderne turc. L'auteur, Süleyman Yaşar, avance la théorie selon laquelle les troubles auxquels a fait récemment face Erdogan, seraient la conséquence de sa décision de redistribuer aux Fondations arméniennes les biens confisqués par l'État : les Kémalistes - qui ont largement profité des richesses volées aux Arméniens - craindraient que ne vienne désormais leur tour de rendre à César ce qui lui appartient. Et voilà le Premier ministre turc, qui n'hésite pourtant pas à jeter les minorités en pâture lors de ses discours haineux, adoubé humaniste devant l'Éternel... Le duel AKP/CHP réserve bien des surprises. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en turc, paru sur le journal Sabah, le 06 septembre 2013.


Peut-on écrire un livre de l’histoire de l’économie sans la déportation arménienne?


Sabah

Süleyman Yaşar

6 septembre 2013

Chez nous, ceux qui écrivent l’histoire de l’économie de la Turquie ne parlent pas du tout de la déportation arménienne. Jetez un coup d’œil aux livres d’histoire de l’économie de la Turquie. Il n’est possible de trouver dans quasiment aucun livre ce qu'il est advenu des biens arméniens à la suite de la déportation. Voici quelques ouvrages : le livre « L’histoire de l’économie de la Turquie entre 1908-2009 » de Korkut Boratay. Il a été réédité 17 fois mais il ne dit pas un seul mot de la déportation arménienne et des biens arméniens, alors que l'histoire est évoquée à partir de 1908. De même, dans le livre « L’histoire de l’économie de la République » d’Oktay Yenal, il n’y a aucune phrase à propos de la déportation et des biens arméniens. Dans le livre « L’histoire de l’économie de la période républicaine » de Yahya Tezel, la déportation des Arméniens est évoquée, mais il n’y a aucune phrase concernant ce que sont devenus les biens. Dans le livre de Vedat Eldem, « Pendant des années de la guerre et de la trêve, l’économie de l’Empire ottoman », la déportation arménienne est citée. Cependant, il n’y a rien sur ce que sont devenus les biens et sur qui les a confisqués.

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Turquie: L'histoire de l'économie turque et les biens arméniens