LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

dimanche, mars 24, 2013

Génocide arménien : un passé qui ne passe pas

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Soirée exceptionnelle organisée par le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme], le vendredi 5 avril 2013 à 20h précises, à l'Auditorium d'Issy-les-Moulineaux/Ciné d'Issy. Rencontre-débat avec les journalistes Laure Marchand (Le Figaro) et Guillaume Perrier (Le Monde) à l’occasion de la parution de leur livre « La Turquie et le fantôme arménien » préfacé par Taner Akçam (Editions Solin - Actes Sud). Suivie d'une rencontre-débat avec Anna & Mathieu Zeitindjioglou
& de la projection du film "Le Fils du marchand d'olives" (2012) réalisé par Mathieu Zeitindjioglou, avec Anna Zeitindjioglou et Jean-Claude Dreyfus - Durée : 1h17min. (Zelig Films Distribution). La soirée sera modérée par Vincent Armenak Nioré, Avocat au Barreau de Paris. Séance de ventes-dédicaces avec les auteurs du livre et l'équipe du film. Entrée : 5,40€.



Dans le cadre des commémorations du génocide arménien de 1915
placées sous l’égide de la Ville d’Issy-les-Moulineaux

Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] présente
à l'Auditorium d’Issy-les-Moulineaux/Ciné d’Issy

Le vendredi 5 avril 2013 à 20h précises

Une soirée exceptionnelle
"Génocide arménien : un passé qui ne passe pas"


placée sous la modération de Vincent Armenak Nioré, Avocat au Barreau de Paris.
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1ère partie

Rencontre-débat avec

Laure Marchand & Guillaume Perrier
à l’occasion de la parution de leur livre
La Turquie et le fantôme arménien
préfacé par Taner Akçam (Editions Solin - Actes Sud).

Une vaste enquête de terrain sur la mémoire du génocide dans la Turquie d'aujourd'hui, menée par deux journalistes, Laure Marchand (Le Figaro) et Guillaume Perrier (Le Monde), présents à Istanbul depuis bientôt une décennie.
À deux ans du centenaire du génocide, leurs récits, reportages et rencontres dessinent le portrait d'un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas.


Une somme d’informations magistralement rassemblées, articulées et analysées par les auteurs. Un ouvrage rare et précieux.

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2ème partie

Rencontre-débat avec

Anna & Mathieu Zeitindjioglou.

Projection du film "Le Fils du marchand d'olives"
réalisé par Mathieu Zeitindjioglou (2012) - Durée : 1h17min.
« Ce que nous montre ce film est à la fois troublant et édifiant. Il s'agit, sous la forme relativement curieuse d'un journal de voyage tenu par deux jeunes gens en vacances, de la tentative de comprendre le Génocide depuis l'endroit-même où il s'est commis, soit dans le seul Etat au monde [la Turquie] qui ne connaisse depuis un siècle d'autre politique sur la question que celle du négationnisme. » (Le Monde.fr | 10.04.2012

En partenariat avec la Librairie Chantelivre d'Issy-les-Moulineaux et Contre-Allée Distribution
Ventes-dédicaces Livres & DVD :
- Laure Marchand & Guillaume Perrier
- Mathieu & Anna Zeitindjioglou


Prix des places, tarif unique : 5,40€


Auditorium d’Issy-les-Moulineaux/Ciné d’Issy

Mail Raymond Menand (accès piéton )
11/13 rue Danton (accès voiture)
92130 Issy-les-Moulineaux
Métro : Mairie d'Issy (Terminus ligne 12)

Trajet piétonnier à partir du carrefour au métro Mairie d'Issy :
- descendre sur la droite la rue Diderot (côté pharmacie)
- au croisement des rues Hoche et Diderot, prendre le mail piéton à gauche, en oblique sur l'esplanade, jusqu'au Ciné d'Issy (à 100 m sur la gauche).


Article en ligne sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)

Génocide arménien : un passé qui ne passe pas

vendredi, mars 22, 2013

Les intérêts des Etats-Unis au Caucase - II

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Jim Nichol, spécialiste des affaires russes et eurasiatiques, retrace dans un dossier le contexte et l’évolution politique dans les pays du Caucase du Sud, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie depuis la dissolution de l’Empire Soviétique et analyse la politique menée par les États-Unis qui tentent de diminuer l’influence d’une Russie à laquelle ces pays ont longtemps été liés. Le dossier analyse également l’implication d’autres pays : « En août 2010, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont signé un partenariat stratégique et un accord d’assistance mutuelle qui révèle, peut-être, la restauration des liens entre l’Azerbaïdjan et la Turquie. Le protocole d’entente de 10 ans spécifie que si l’une des deux parties est attaquée par un troisième pays, les deux parties s’offriront une aide réciproque. À la fin de février 2012, l’Azerbaïdjan a confirmé qu’il avait conclu un achat important d’armes avec Israël, mais a déclaré que l’achat des armes n’était pas dirigé contre l’Iran mais visait à “libérer” des territoires occupés » (c’est en ces termes que l’Azerbaïdjan désigne le Haut-Karabagh arménien). Le Collectif VAN vous propose une traduction de la deuxième sélection issue de ce dossier publié en anglais par Jim Nichol le 27 septembre 2012 pour le Service de Recherche du Congrès américain.


L’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie : Évolution politique et implications pour les intérêts des États-Unis.

Jim Nichol
27 Septembre 2012
Service de Recherche du Congrès

Suite

Les rôles de la Turquie, de l’Iran et d’autres


Les États-Unis ont généralement considéré la Turquie comme capable de promouvoir les politiques pro-occidentales et de dissuader l’Iran de s’ingérer dans les États de Caucase du Sud, bien que la Turquie préfère l’Azerbaïdjan dans le conflit du Nagorno Karabakh. Ceux qui critiquent le rôle de plus en plus grand de la Turquie dans la région mettent en garde contre le fait que les États-Unis et l’OTAN pourraient être entraînés par leurs liens avec la Turquie dans des imbroglios régionaux. La Turquie s’efforce d’instaurer de bonnes relations avec l’Azerbaïdjan et la Géorgie et quelques contacts avec l’Arménie, tout en essayant de limiter l’influence russe et iranienne. L’Azerbaïdjan a également considéré la Turquie comme un allié contre une telle influence et comme un contrepoids aux liens de l’Arménie avec la Turquie. La Géorgie a un intérêt durable pour des liens avec environ 1 million de Géorgiens qui demeurent en Turquie et les quelque 50 000 demeurant en Iran, et a signé des traités d’amitié avec les deux Etats. La Turquie est un des partenaires commerciaux principaux de la Géorgie. De nouveaux pipe-lines livrant du pétrole et du gaz vers l’Ouest depuis la mer Caspienne reflètent la coopération entre l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie.



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jeudi, mars 21, 2013

Les intérêts des Etats-Unis au Caucase - I

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Jim Nichol, spécialiste des affaires russes et eurasiatiques, retrace dans un dossier le contexte et l’évolution politique dans les pays du Caucase du Sud, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie depuis la dissolution de l’Empire Soviétique et analyse la politique menée par les États-Unis qui tentent de diminuer l’influence d’une Russie à laquelle ces pays ont longtemps été liés. « Dans l’accord [arméno-russe] sur les bases militaires, la Russie a promis que ses forces aideraient à sauvegarder la sécurité nationale de l’Arménie et qu’elle fournirait un armement plus moderne aux forces armées de l’Arménie. Bien que certains officiels de l’Arménie aient considéré l’accord comme une plus grande assurance que la Russie interviendrait si l’Azerbaïdjan entreprenait des opérations contre le Haut-Karabakh, Medvedev a soutenu lors d’une visite en Azerbaïdjan en septembre 2010 que l’accord ne visait pas l’Azerbaïdjan. Le Vice-Ministre des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan Araz Azimov a, de la même façon, écarté les opinions selon lesquelles l’accord signifiait que la Russie soutiendrait militairement l’Arménie en cas d’un nouveau conflit du Nagorno Karabakh ». Le Collectif VAN vous propose une traduction de la première sélection issue de ce dossier publié en anglais par Jim Nichol le 27 septembre 2012 pour le Service de Recherche du Congrès américain.


L’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie : Évolution politique et implications pour les intérêts des États-Unis.

Jim Nichol

27 Septembre 2012
Service de Recherche du Congrès

Résumé

Les États-Unis ont reconnu l’indépendance de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie à la dissolution de l’ex-URSS à la fin de 1991. Les États-Unis ont encouragé les relations de ces pays avec l’Ouest, en partie pour mettre un terme à leur dépendance à l’égard de la Russie, pour les échanges, la sécurité et d’autres relations. Les États-Unis ont maintenu des liens étroits avec l’Arménie pour encourager sa démocratisation et à cause des préoccupations des Arméno-Américains et d’autres au sujet de son avenir. Des liens étroits avec la Géorgie ont évolué à partir de contacts américains avec sa direction pro-occidentale. Les administrations successives ont soutenu les investissements privés des États-Unis dans le secteur de l’énergie en Azerbaïdjan comme un moyen d’accroître la diversité des fournisseurs de l’énergie mondiale. Les États-Unis ont été actifs dans les efforts diplomatiques pour résoudre les conflits dans la région. Dans le cadre des efforts des États-Unis contre le terrorisme mondial, l’armée américaine a commencé à fournir des équipements et à offrir une formation à l’armée de la Géorgie et aux forces de sécurité. Des troupes de ces trois Etats régionaux ont participé aux efforts de stabilisation en Afghanistan et en Irak. Les troupes du Caucase du Sud présentes en Irak se sont retirées à la fin de 2008. Les Etats régionaux ont également accordé des privilèges de transit pour les membres et l’équipement de l’armée américaine à destination de l’Afghanistan.
 
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mercredi, mars 20, 2013

Chrétiens et Juifs de Turquie : « Bienvenue chez vous »

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Les minorités chrétiennes et juives qui ont quitté la Turquie peuvent revenir dans leur pays d'origine car les erreurs du passé ne seront pas commises de nouveau. Si vous rencontrez des problèmes où que ce soit dans le monde, sachez que le premier endroit où vous pouvez faire appel est l'ambassade de Turquie. » Les minorités arménienne, grecque, assyro-chaldéenne-syriaque, juive, toujours victimes en 2013 de discriminations et d’assassinats racistes, après avoir été en butte pendant des siècles à des massacres de masse, à un génocide couplé au négationnisme permanent de l’Etat turc, à la spoliation de tous leurs biens, ainsi qu’à un antisémitisme effarant en ce qui concerne les Juifs, apprécieront sans doute le poisson d’avril plein d’humour proposé avec un peu d’avance sur le calendrier, par le ministre turc de la Culture et du Tourisme, Ömer Çelik, lors de sa récente visite à Moscou. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais publié sur le site Hurriyet Daily News le 18 mars 2013.

Légende photo : La Caserne des Sapeurs-Pompiers Taksim Kisla construite à Constantinople (Istanbul aujourd’hui) par l’architecte arménien Krikor Balyan.

Hurriyet Daily News

Le ministre appelle les minorités chrétiennes et juives à retourner en Turquie

Lundi 18 mars 2013

ISTANBUL

Les minorités chrétiennes et juives qui ont quitté la Turquie peuvent revenir dans leur pays d'origine car les erreurs du passé ne seront pas commises de nouveau, a déclaré le ministre du Tourisme et de la Culture Ömer Çelik lors de sa visite dans la capitale russe, Moscou, le 16 mars 16.

"Si vous rencontrez des problèmes où que ce soit dans le monde, sachez que le premier endroit où vous pouvez faire appel est l'ambassade de Turquie. La Turquie est devenue une démocratie qui protège toutes les identités et leurs héritages historiques », a-t-il dit, ajoutant que les minorités ont fait face à de nombreux problèmes dans le passé. « La démocratie turque rassemble aujourd'hui en son sein toutes les identités. »



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mardi, mars 12, 2013

APCE : un vote historique en faveur d’une dictature

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le 23 janvier 2013, un nombre record de 224 membres de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), des représentants élus de toute l’Europe, ont participé à un débat et à un vote sur une résolution concernant le statut des prisonniers politiques en Azerbaïdjan. C’est un vote historique par le nombre de votants et par son résultat : la résolution du rapporteur de l’APCE, Christoph Straesser, sur les prisonniers politiques en Azerbaïdjan a été rejetée par 125 voix contre [dont 7 voix françaises], 79 voix pour [dont 4 voix françaises] et 20 abstentions. Il s’agit là d’un puissant message de soutien adressé au régime autoritaire de Bakou. » Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article publié sur le site de l’ESI [European Stability Initiative], le 21 février 2013.

Légende photo : Christoph Straesser et Pedro Agramunt

European Stability Initiative 2013

21 février 2013

Le 23 janvier 2013, un nombre record de 224 membres de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), des représentants élus de toute l’Europe, ont participé à un débat et à un vote sur une résolution concernant le statut des prisonniers politiques en Azerbaïdjan.

Il n’y avait jamais eu un tel nombre de membres qui aient pris part à un vote sur quelque résolution que ce soit dans toute l’histoire de l’APCE.

C’est aussi un vote historique par son résultat : la résolution du rapporteur de l’APCE, Christoph Straesser, sur les prisonniers politiques en Azerbaïdjan a été rejetée par 125 voix contre, 79 voix pour et 20 abstentions. Il s’agit là d’un puissant message de soutien adressé au régime autoritaire de Bakou.

Lire la suite sur le site du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)