LE COLLECTIF VAN [VIGILANCE ARMÉNIENNE CONTRE LE NÉGATIONNISME] LUTTE CONTRE LA NÉGATION DE TOUS LES GÉNOCIDES ET PARTICULIÈREMENT CELUI VISANT LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN DE 1915 PERPÉTRÉ PAR LE GOUVERNEMENT JEUNE-TURC DANS L'EMPIRE OTTOMAN. PLUS D'INFOS SUR FACEBOOK.COM/COLLECTIF.VAN ET LE FIL TWITTER @COLLECTIF_VAN - BP 20083 - 92133 ISSY-LES-MOULINEAUX.

vendredi, novembre 30, 2012

La Turquie et les droits des minorités

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il semble nécessaire pour un accusé de se défendre avec les meilleures armes possibles. La première de celles-ci reste l’expression. Or, en Turquie, où vivent de nombreuses communautés issues de diverses ethnies, le droit à la défense et le droit à l’éducation dans la langue maternelle ne sont pas reconnus officiellement : seuls quelques cours optionnels sont proposés. Si ces droits semblent primordiaux, l’article invite toutefois le lecteur à cerner les limites de leur champ d’application : outre la nécessité de prendre certaines mesures pour pallier la difficulté technique de traduction des termes juridiques qui n’existent pas dans certains dialectes, le débat actuel est centré sur les Kurdes, de telle sorte qu’il pourrait sembler que ces droits leur sont exclusivement destinés. Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d’un article en anglais de Vercihan Ziflioğlu, paru le 19 novembre 2012 sur Hürriyet Daily News.

Les minorités soutiennent le droit à la défense dans la langue maternelle


ISTANBUL - Hürriyet Daily News

19 Novembre 2012

Vercihan Ziflioğlu

Le débat concernant la défense juridique en langue kurde, qui est actuellement l’un des sujets les plus controversés en Turquie, s’étend à la défense dans la langue maternelle pour d’autres communautés ethniques.

S’adressant à Hürriyet Daily News, Vacid Kadıoğlu, le président de la Fédération des Associations Caucasiennes, a dit : « Le droit à la défense et à l’éducation dans la langue maternelle est le droit de chacun. Manipuler ce droit à des fins politiques est une mauvaise action. »

« Ils nous ont fait oublier notre propre langue maternelle, la langue circassienne. Nous ne pouvons donc pas inscrire la défense dans la langue maternelle à l’ordre du jour » a dit Kadıoğlu.

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La Turquie et les droits des minorités

jeudi, novembre 29, 2012

Problème kurde : le président turc appelle au dialogue

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le président turc Abdullah Gül souhaite profiter de la fin du mouvement massif de grève de la faim des prisonniers politiques kurdes pour encourager le dialogue et le débat parlementaire afin de résoudre la question kurde. Il est bien sûr trop tôt pour en conclure que le gouvernement islamo-fasciste de la Turquie, désire clore le chapitre des répressions tous azimuts qui frappent les milieux intellectuels et opposants. Le sort de Sevil Sevimli, jeune étudiante franco-turque, emprisonnée puis mise en liberté conditionnelle sans autorisation de quitter le territoire (et qui encourt 32 ans et demi de prison), ainsi que le nouveau verdict hallucinant dans le procès de la sociologue Pinar Selek (son acquittement de sa peine de prison à vie a été remis en question ce jeudi 22 novembre), sont symboliques de la violence qui hante les allées du pouvoir à Ankara. Pour que les déclarations du Président Gül soient prises au sérieux, les autorités turques n’ont d’autres choix que de cesser de harceler les opposants, accusés à tort de « terrorisme ». Le Collectif VAN vous propose un article de Hürriyet Daily News paru en anglais le 20 novembre 2012, et qui revient sur les appels au dialogue d’Abdullah Gül.

Légende photo : Saluant la fin des grèves de la faim, Gül appelle à des pourparlers sur la question kurde. Photo HDN.

Le président turc appelle au dialogue pour résoudre le problème kurde

Paraissant satisfait de la fin des grèves de la faim dans de nombreuses prisons à travers la Turquie, le Président Gül appelle le Parlement à avoir un débat pour donner une impulsion aux efforts visant à résoudre un problème kurde qui s’éternise.

ANKARA - Hürriyet Daily News

20 novembre 2012

Se déclarant satisfait de la fin des grèves de la faim qui ont duré 68 jours dans les prisons en Turquie, le président Abdullah Gül a dit qu’il était temps qu’un débat parlementaire ait lieu afin d’accélérer les efforts pour une résolution du vieux problème kurde qui dure depuis des décennies en Turquie.

« Vous pouvez exprimer les opinions les plus extrêmes en Turquie … Dans un tel environnement, les autres moyens deviennent totalement illégitimes. Je pense que nous pouvons résoudre nos problèmes avec plus de discussion et plus de réunion » a dit Gül lors de la conférence de presse commune avec le président chilien Sebastián Piñera.

« Nous devrions résoudre nos problèmes sans avoir recours à la violence. Plus la solution est difficile, plus il y a de violence, d’armes, de terreur, de sang » a-t-il ajouté.


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Problème kurde : le président turc appelle au dialogue

Les USA et ses alliés face au conflit Israël-Hamas

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui a fréquemment servi de voix modérée dans la région [Nota CVAN : sic !], a décrit Israël en terme « d’État terroriste » et a condamné les raids aériens sur la bande de Gaza qui est gouvernée par le groupe islamiste du Hamas. Les efforts diplomatiques sont compliqués par les relations entre Israël et la Turquie. Les liens entre ces deux pays se sont détériorés en 2010, après que la flotte israélienne a mené un raid sur un navire chargé d’aide humanitaire qui tentait de forcer le blocus de la bande Gaza. Neuf Turcs avaient été tués dans les affrontements avec des activistes qui se trouvaient à bord. » Sans analyser le conflit en cours entre le Hamas et Israël, il est toujours intéressant de noter que la „voix modérée“ d’Erdogan sait reconnaître un „Etat terroriste“, un „nettoyage ethnique“, et un blocus, sauf lorsque c‘est la Turquie qui est mise en cause… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal The Washington Post le 20 novembre 2012.

Légende photo: Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan

The Washington Post

Le conflit Israël-Hamas crée une dissension dans les relations américaines avec la Turquie et l’Egypte, deux partenaires clés au Proche-Orient

Par Anne Gearan, 20 novembre 2012,

Le conflit Israël-Hamas met l’Administration Obama en porte à faux avec deux de ses partenaires les plus importants au Moyen-Orient, menaçant de nuire aux objectifs américains dans la région à un moment de bouleversement politique.
Lundi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui a fréquemment servi de voix modérée dans la région [Nota CVAN : sic !], a décrit Israël en terme « d’État terroriste » et a condamné les raids aériens sur la bande de Gaza qui est gouvernée par le groupe islamiste du Hamas. Le président égyptien Mohamed Morsi a mis en garde Israël contre une offensive terrestre et a accordé son soutien au leadership du Hamas, en envoyant son Premier ministre à Gaza.

Les protestations croissantes ont exposé les États-Unis à des critiques, leur reprochant de ne pas avoir exercé suffisamment de pressions sur Israël pour que le pays accepte un cessez-le-feu. Le conflit a également créé des problèmes dans les relations avec les responsables égyptiens et turcs et a souligné les limites de l’influence des États-Unis après les révolutions qui ont balayé la région l’an dernier.


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Les USA et ses alliés face au conflit Israël-Hamas

Turquie : L’OMCT exige la fin du harcèlement contre Pinar Selek

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La sociologue et écrivain turque Pinar Selek sera jugée en son absence ce jeudi 22 novembre 2012 à Istanbul (Turquie). En exil à Strasbourg, la défenseur des droits de l’homme et des minorités est victime d’un harcèlement judiciaire depuis 14 ans, de la part des autorités turques qui tentent de lui imputer des activités terroristes. Acquittée à trois reprises, Pinar Selek risque toujours la prison à vie et ne peut retourner dans son pays où elle est notamment connue pour son travail universitaire sur les Kurdes, sur le féminisme et les minorités sexuelles. Le Collectif VAN a traduit ci-dessous le communiqué de presse de l’ONG World Organisation Against Torture (OMCT), publié le 20 novembre 2012.


COMMUNIQUE DE PRESSE - L'OBSERVATOIRE

Turquie: Le harcèlement judiciaire de Pinar Selek doit se terminer

Paris-Genève - 20 Novembre 2012. L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme, programme conjoint de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et de l'Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), appelle une fois de plus en faveur de l'acquittement de Mme Pinar Selek, victime d'un harcèlement judiciaire depuis 14 ans.

Le 22 novembre 2012, la douzième chambre de la Haute cour criminelle d'Istanbul devra examiner pour la énième fois l'affaire pénale en cours contre Pinar Selek, écrivain et sociologue qui a participé activement à défendre les droits des communautés vulnérables en Turquie.

En 1998, elle avait été faussement accusée d'avoir causé l’explosion d’une bombe dans le bazar égyptien d'Istanbul le 9 Juillet de la même année, et d'être donc membre d'une organisation terroriste. Sur la base de ces accusations, Pinar Selek a été détenue et soumise à des actes de torture et de mauvais traitements jusqu'à sa mise en liberté provisoire en 2000. 


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Turquie : L’OMCT exige la fin du harcèlement contre Pinar Selek

Turquie : harcèlement contre les chrétiens syriaques



Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Fondé il y a plus de 1600 ans, le monastère orthodoxe Mor Gabriel situé en Turquie abrite les Syriaques chrétiens. Ces-derniers, qui ont fui la Turquie dans les années de lutte entre l’Etat turc et le PKK, souhaitent de plus en plus y retourner. Mais depuis 2009, les terres du monastère se trouvent au cœur de nombreuses affaires judiciaires qui remettent en cause la présence, et le retour, des chrétiens dans la région. Ces affaires judiciaires concernent notamment la perte, par la Cour suprême, de documents prouvant les droits de propriété sur ces terres, et une enquête ouverte par un procureur de la région pour savoir si le monastère a été fondé sur les terres d’une mosquée, alors que la fondation du monastère est antérieure à la naissance de l’Islam. Kuryakos Ergun, président de la fondation du monastère, affirme : « Les chrétiens vivent sur ces terres depuis des milliers d’années. » De nombreux chrétiens, qui sont retournés vers la région, vivent de plus en plus dans l’insécurité à cause de ces affaires judiciaires qui alimentent la frustration et entraînent la peur des villages voisins de voir revenir les chrétiens vers la région, remettant ainsi sérieusement en cause les droits religieux qui sont pourtant l’une des conditions principales pour devenir membre de l’Union Européenne, statut auquel prétend la Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais écrit par Dorian Jones et paru sur le site VOA News le 26 octobre 2012.


Des problèmes judiciaires rendent incertain le retour des chrétiens vers le sud-est de la Turquie
VOAnews.com - Voice of America

Dorian Jones
26 octobre 2012 

MOR GABRIEL, TURQUIE – La Turquie abrite les Syriaques chrétiens, dont les disciples s’étendent sur le Moyen-Orient. Dans les années 1990, beaucoup de Syriaques chrétiens ont fui la Turquie pendant les années de combat entre l’État turc et les rebelles kurdes. Au cours des dernières années, ils ont commencé à y retourner. Mais toute une série d’affaires judiciaires visant l’ancien monastère de Mor Gabriel, dans le sud-est de la Turquie, a de plus en plus rendu leur retour incertain. 


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Turquie : harcèlement contre les chrétiens syriaques

La statue du dictateur Aliyev à Mexico pose problème

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Une statue d’Heydar Aliyev, un responsable du Parti communiste qui a gouverné l’Azerbaïdjan, a été offerte en cadeau à la ville de Mexico. La présence de cette statue est déplacée dans une ville fière de son héritage libéral : le Département d’État des États-Unis a souligné à plusieurs reprises la mauvaise situation des droits de l’homme en Azerbaïdjan sous M. Aliyev, incluant de sérieux sévices et la suppression de la démocratie. Le maire de Mexico M. Ebrard a dit dans une interview à propos de sa ville : « C’est une ville libérale ; c’est une ville qui n’a rien à faire avec ce que l’on pourrait appeler une dictature ». « Nous croyons à la démocratie et aux droits de l’homme." Mais la statue - un cadeau de l’Azerbaïdjan - a mis le maire dans le pétrin. Quelques semaines après l’apparition de la statue de bronze sur Paseo de la Reforma à Mexico, des chroniqueurs de presse, des animateurs de radio et des militants des droits de l’homme ont commencé à faire pression pour qu’elle soit enlevée. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal The New York Times le 12 novembre 2012.


Photo: Via Facebook

The New York Times

La statue d’un autocrate étranger est difficilement acceptable pour certains

12 novembre 2012

Une statue d’Heydar Aliyev, un responsable du Parti communiste qui a gouverné l’Azerbaïdjan, a été offerte en cadeau à la ville de Mexico. Les critiques estiment que la présence de la statue est déplacée dans une ville fière de son héritage libéral.

De ELISABETH MALKIN

MEXICO CITY — Lorsque l’été dernier, le maire a inauguré un joli petit jardin orné d’une très grande statue, au bord du Parc de Chapultepec au centre ville, cela a semblé être une nouvelle étape dans sa volonté d’améliorer la qualité de vie dans cette ville impossible.

Mais une rapide recherche sur Google aurait peut-être épargné au maire Marcelo Ebrard de vivre les événements qui ont suivi.


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La statue du dictateur Aliyev à Mexico pose problème

vendredi, novembre 23, 2012

Turquie : nouvelles restaurations de la forteresse de Van

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La forteresse de Van a été construite à Tushpa, la capitale du royaume de l’Ourartou, au neuvième siècle avant J-C et c’est le plus vaste exemple dans son genre. La forteresse est tombée aux mains de bandes assyriennes lorsque l’Ourartou a été vaincu et que les Ourartéens ont fui la région au début du 7e siècle avant J-C. Le directoire provincial du Van Relief and Monuments a demandé au Ministère turc de la culture et du tourisme de restaurer et de protéger officiellement les inscriptions antiques dans la forteresse de Van. » Il est utile d’apporter quelques précisions à l’interprétation « historique » tronquée faite par Hurriyet Daily News. L'Ourartou était le premier royaume uni, comprenant la totalité du plateau arménien. Cet Etat était appelé le pays d'Araratu ou le royaume d'Ararat dans les sources arméniennes. Situé sur le bassin du lac de Van, le royaume d'Ourartou prospère à partir du 9ème siècle avant J.C. et s’étendit plus à l’est en 782 avant J.C., où fut fondée la forteresse Erébouni (actuellement Erevan, capitale de l’Arménie). On a longtemps pensé que, pressés par les Arméniens, les Ourartéens avaient abandonné leur pays et s’étaient retirés dans le nord. On pense plutôt aujourd’hui qu’ils restèrent sur place et se mêlèrent aux Arméniens. Ainsi la région prenait peu à peu le nom du nouveau groupement politique qui avait occupé une grande partie de son territoire et devint l’Arménie (à l’est de la Turquie actuelle). De même la langue ourartéenne disparut au profit de l’arménien. Van a été la première des douze capitales de l’Arménie. Bizarrement, le HDN ne fait pas mention de toutes ces informations… Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru sur le site du journal turc Hurriyet Daily News le 8 novembre 2012.

Photo AA

Hurriyet Daily News

Protéger l’héritage de l’Ourartou

VAN

Les inscriptions ourartéenne de la forteresse de Van située dans la province orientale de Van, centre de la civilisation ourartéenne, vont devenir des artefacts protégés et elles seront restaurées après des années de vandalisme.

Le directoire provincial du Van Relief and Monuments a demandé au Ministère de la culture et du tourisme de restaurer et de protéger officiellement les inscriptions antiques dans la forteresse de Van.



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